Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Chaque année, notre fête nationale me donne le plaisir d'en ouvrir les célébrations en procédant à la remise des médailles d'honneur à celles et à ceux qui se sont durablement engagés dans le bénévolat à Monaco.
Proche, vous le savez, tant par tradition familiale que par conviction personnelle, du milieu associatif je pourrais même dire des milieux associatifs - qu'il s'agisse du domaine caritatif, spirituel sportif, ou encore culturel,
je suis pleinement conscient de la réalité des implications de vos diverses appartenances.
Je n'ignore pas en effet la charge qu'elles représentent, y compris au regard de vos vies personnelles, familiales et parfois même professionnelles .
C'est pourquoi, je souhaiterais, ce soir, solennellement rendre hommage aux mérites de tous ceux qui, avec dévouement voire abnégation, accomplissent toutes les formalités et plus généralement tous les actes qu'exige la vie associative.
Je n'ignore pas, en particulier, les efforts substantiels qu'impliquent l'organisation et la préparation des manifestations de toute nature, congrès, compétitions, kermesses, fêtes et cérémonies traditionnelles ou religieuses.
Je n'aurais garde d'omettre aucun de ces événements, fruits de votre labeur, qui, du plus modeste au plus important, contribuent hautement à la vie sociale de la Principauté et même à sa renommée.
Qu'il me soit aussi permis, à ce titre, d'exprimer devant vous une pensée reconnaissante spécifique pour les adultes qui assurent bénévolement la préparation, l'encadrement et l'accompagnement régulier des enfants et des jeunes qui participent à des compétitions dans toutes les disciplines sportives. Ils sont des acteurs essentiels du sport monégasque. Je ne les oublie pas.
Le moment et le lieu me semblent également propices pour évoquer la mémoire de deux de nos amis qui nous ont prématurément quitté cette année : Ange Fasciolo, véritable « pilier » de la vie du Rocher, au travers notamment des fêtes de la Saint-Roman et des pénitents de la Miséricorde ainsi que Jean-Claude Gondeau, initiateur de la « Première rampe », qui a connu le succès que vous savez.
En renouvelant l'expression de mes sentiments de vive sympathie à la famille et aux proches des disparus, je voudrais leur dire qu'ils demeureront à jamais dans nos cœurs non seulement parce qu'ils étaient nos amis mais aussi parce que, dans leurs activités respectives, ils ont été exemplaires.
Le bénévolat est une force majeure de la société civile qui rend le monde plus humain car il participe précisément de l'une des plus belles dimensions de la nature humaine : le don gratuit de soi. Mais s'il est gratuit, ce don n'est pas pour autant dénué de gain.
Parce qu'il est porteur de solidarité, le bénévolat crée en effet du lien social et est donc source de paix sociale. La conscience d'être les artisans de cette paix, là est donc votre récompense et à bien y réfléchir, elle est considérable.
Je ne puis donc que vous appeler à persévérer dans vos actions, en vous renouvelant toute mes félicitations, toute ma confiance et mes meilleurs vœux.
Je vous remercie